Ils ont développé des compétences sans s’en rendre compte
Sensibles au développement durable et à l’avenir de la planète, les élèves ont choisi de travailler à partir d’un bambou, plante invasive mais très utilisée dans la décoration. Leur projet était de remplacer les objets en plastique du quotidien (petits pots de cactus, luminaire décoratif…). En faisant quelques recherches, ils et elles ont trouvé le nom de leur entreprise «YUNQI BAMBOU» qui est le nom d’une forêt de bambou. Leurs recherches les ont amené.e.s à trouver des investisseurs, à collecter des avances remboursables, à négocier avec un fournisseur de plantes. L’entreprise était lancée, il ne restait qu’à produire et à vendre. Puis, le confinement est arrivé. De par ma situation ne géographique, j’ai été confinée avant les élèves. Ils et elles ont continué au lycée à travailler en mon absence et ils ont plutôt bien fonctionné. Les jeunes ont fait preuve de capacité à s’entendre, à travailler en équipe, à prendre des initiatives, à s’organiser, à rendre compte… et cela s’est fait naturellement, dans l’action. Mon absence n’a pas été un problème. A distance, chacun a continué à travailler, tout en utilisant les réseaux sociaux. A la levée du confinement, nous nous sommes retrouvés pour faire le point à l’extérieur de l’école car celle-ci avait fermé.
Malgré les difficultés liées à la pandémie, les élèves ont tenu à mener à bien cette aventure, en vendant la production réalisée, en remboursant les investisseurs et en reversant à l’association Bayanihan Espoir Philippines le bénéfice réalisé. Ils savaient aussi que Maxime et Jean Jacques leur mentor étaient derrière eux pour les guider et qu’ils pouvaient compter sur eux. Cette présence leur a également donné confiance.